Rene Thury

Rene Thury

Voici l’histoire de René Thury père des tracteurs du même nom serviront sur la ligne du SGLM.
René Thury (1860 – 1938)
L’histoire d’une entreprise c’est aussi l’histoire des hommes qui l’ont marquée.
Le nom de René Thury est intimement lié à l’histoire de Sécheron.
L’inventeur remarquable a laissé son empreinte dans plusieurs domaines de l’industrie électrique à Genève.
Au courant continu bien sûr, à la création de machines multipolaires, au transport de force à haute tension, à la traction électrique, au régulateur automatique, aux alternateurs à fer tournant, aux générateurs à fréquences acoustiques.
René Thury c’est aussi l’électrométallurgie, la fusion à haute fréquence, l’expert fédéral pour l’énergie.
Onzième enfant d’une famille qui en compta treize, René Thury est né à Genève le 7 août 1860.
Après une courte scolarité (de l’âge de 8 1/2 à 14 ans) il quitte le Collège classique pour faire un apprentissage à la S.I.P. (Société Genevoise d’Instruments de Physique) où il fait un apprentissage de mécanicien.
Sa scolarité est médiocre.
Le jeune Thury n’était pas particulièrement intéressé par l’enseignement qui était donné au Collège classique ou à l’Ecole professionnelle de Genève. Son bulletin scolaire au Collège pour l’année scolaire 1873/74 est éloquent à ce sujet.
La remarque faite par le maître principal pourrait se retrouver dans bien de carnets scolaires des collégiens d’aujourd’hui: « René m’a souvent mécontenté par sa paresse et son inattention, ses leçons surtout ont beaucoup laissé à désirer.
Il est regrettable qu’un élève aussi bien doué se donne aussi peu de peine. j’espère qu’il est en âge ‘de travailler sérieusement et qu’il occupera le rang auquel lui permettent d’espérer les facultés que lui a départies la Providence.
C’est du reste un brave et loyal enfant pour qui j’ai beaucoup d’affection ».
C’est l’appréciation de son maître principal.
Le père de René, Marc Thury, ne dramatise pas la situation.
Il relative les choses.
Lui-même sait que la vie n’est jamais « linéaire ».
Il choisit une autre voie pour René qui se formera ailleurs qu’au Collège.
Son apprentissage à la SIP fut intéressant.
La Société Genevoise d’Instruments de Physique (SIP), fut fondée par quelques professeurs de l’Académie de Genève qui désiraient posséder un petit atelier capable de construire, de mettre au point ou de perfectionner les instruments scientifiques dont les savants genevois du XIxe siècle avaient besoin pour leurs travaux.
L’initiateur en fut le physicien, professeur et recteur de l’Académie, Auguste De la Rive (1802-1873) qui trouva en Marc-Antoine Thury, professeur à l’Académie, une personnalité de premier plan capable d’élaborer le projet de ce nouvel atelier installé en 1859.
Les débuts furent ceux d’une petite entreprise artisanale, dirigée par des savants ayant pour seul souci les progrès de la science sans s’occuper de l’aspect financier.
Dès les premières années de leur activité dans le nouvel atelier Auguste De la Rive et Marc Thury s’étaient rendu compte de l’utilité qu’il y aurait à posséder des machines permettant de tracer automatiquement et avec précision les divisions linéaires ou circulaires dont la plupart de leurs instruments devaient être munis.
Thury s’attaqua à ce problème et réalisa en 1865 la première machine à diviser linéaire.
Elle devait se révéler d’une grande utilité.
En effet, à la suite de la Convention du Mètre qui s’est tenue à Paris en 1870 et 1875, chacun des congressistes reçut un exemplaire du nouvel étalon de longueur.
Ces étalons devaient être soigneusement gardés et ne pas être utilisés pour des contrôles journaliers.
Quand on a été informé que la S.I.P. avait mis au point une machine automatique à tracer les divisions, de nombreux bureaux de poids et mesures lui passèrent commande des étalons de travail ou étalons secondaires.
En 1881, Marc Thury réalise son deuxième projet: celui de la mise au point de la machine à diviser circulaire, utilisée surtout dans les appareils destinés à l’astronomie.

Here is the story of René Thury father tractors of the same name used on the line SGLM .
René Thury (1860 – 1938)
The story of a company that is also the story of the men who have marked .
The name of René Thury is intimately linked to the history of Secheron .
The remarkable inventor has left its mark in several areas of the electrical industry in Geneva.
Direct current course, the creation of multipolar machinery, power transmission high voltage electric traction , automatic regulator alternators rotating iron , generators acoustic frequencies.
René Thury is also électrométallurgie , the high-frequency melting , the federal expert for energy.
Eleventh child of a family that counted thirteen , René Thury was born in Geneva August 7, 1860 .
After a short education ( from the age of 8 1/2 to 14 years ) he left the College to classical learning to SIP ( Geneva Society of Physics Instruments ), where he served an apprenticeship as a mechanic.
His schooling is poor.
The young Thury was not particularly interested in teaching which was given the classic College or Vocational School of Geneva. His school report to the College for the academic year 1873/74 is eloquent about it.
The remark made by the prime contractor could end up in many school books today schoolboys :  » René has often angered me by his laziness and inattention, especially his lessons have left much to be desired.
It is unfortunate that such a gifted student also gives little trouble . I hope he is old ‘ work seriously and he held the rank which allow him to hope that his faculties has divested Providence.
It’s still a brave and loyal child for whom I have great affection . «
It is the appreciation of his main teacher.
Rene’s father , Marc Thury , do not dramatize the situation.
It on things .
Himself knows that life is never « linear » .
He chose another way to René that form outside of the College.
Learning the SIP was interesting .
The Geneva Society of Physics Instruments (SIP) , was founded by some professors of the Academy of Geneva who wanted to have a small workshop can build, develop or improve scientific instruments whose Geneva scholars of the nineteenth century needed for their work .
The initiator was the physicist , professor and rector of the Academy , Auguste De la Rive (1802-1873) , who found in Marc- Antoine Thury , a professor at the Academy, a leading personality capable of developing the project this new workshop installed in 1859.
The beginnings were those of a small craft business , led by scientists whose only concern the progress of science without worrying about the financial aspect.
The early years of their business in the new workshop Auguste De la Rive and Marc Thury had realized the value it would be to have machines that can automatically and accurately draw the divisions linear or circular which most of their instruments should be provided .
Thury attacked this problem and realized in 1865 the first machine to divide linear.
It should prove very useful .
Indeed, in the wake of the Metre Convention , which was held in Paris in 1870 and 1875 , each of the attendees received a copy of the new standard of length .
These standards should be carefully guarded and not be used for daily checks .
When we were informed that the S.I.P. had developed an automatic tracing divisions machine many offices of weights and measures passed him control of working standards or secondary standards .
In 1881 , Marc Thury made ​​his second project: the development of the circular dividing engine , mainly used in devices for astronomy.