L’extraction du marbre

The extraction of marble

Il est nécessaire de dégager la zone d’exploitation de la carrière pour accéder au filon de marbre.
Les mines se creusent au moyen de la « barre à mine », long fer terminé en biseau qu’un des ouvriers fait tourner tandis qu’un autre frappe dessus avec la « massette ».
Lorsque le trou est assez profond, on le vide de la poussière de roche et on le nettoie avec une « écurette ».
On y place alors la poudre et la mèche.
Par dessus la poudre, on enfonce alors de la « bourre », constituée de papier, poussière de roche et argile, avec le « bourroir », sorte de pieu que l’on enfonce avec un marteau.
On fait alors sauter la mine.
Les blocs de marbre devant toujours être bien équarri, ont utilisait la mine que pour dégager la veine.
L’extraction proprement dite s’effectue longtemps avec des coins placés dans des fissures naturelles ou dans des saignées tracées au pic ou à la broche.
A l’inverse de l’outillage des tailleurs de pierres, ce sont les massettes – en acier doux – qui s’usent, les broches étant elles en acier dur.
D’abord en forme de prisme, puis ronds mais alors placés entre des joues, tiges plates métalliques facilitant leur passage, les coins sont forcés à la masse, plus lourde que la massette.
Le bloc est finalement détaché à la pince à talon, de gros crics aidant à la manœuvre.
Occasionnant trop de pertes dans un matériau coûteux, la poudre est peu utilisée.
Le bloc tombe sur un lit de cailloux afin d’éviter qu’il se fende.
Placé sur des rondins de bois, ou sur un wagonnet le bloc est extrait de la carrière à l’aide d’un treuil.
A la fin du 19e siècle, va apparaître le fil hélicoïdal, cordelette d’acier montée en boucle et entraînant un produit abrasif dont le frottement use la roche.
Lorsque le fil hélicoïdal doit scier une masse de roche en place, il est nécessaire de placer des poulies de soutien des deux côtés de cette masse.
A cet effet, on doit placer les colonnes dans des puits qui, creusés initialement au fer et à la main, furent ensuite réalisés grâce à une foreuse qui extrayait une « carotte » (colonne de marbre).
Les ruelles ainsi pratiquées dans la roche sont dénommées « dessertes ».
Lorsque les « dessertes » ne sont pas assez larges pour permettre le libre jeu des poulies, on creuse une « brayette » (« braguette », échancrure).
Afin d’extraire le bloc on fait un « mouflage » ou plus couramment faire la « manoeuvre ».
On fixe dans le bloc une pièce métallique dans laquelle on attache une menotte avec une broche.
Cette broche est reliée à un câble qui se termine par une poulie.
Le câble sera tendu par un cabestan jusqu’à détacher et faire basculer le bloc de roche.
La vis de force dont on se sert pour écarter deux parois de pierre est dénommée « macreau »: elle a une longueur de 60 cm. et une largeur de 12 cm. environ.
Elle est percée de deux trous dans lesquels on introduit un « bracart » (tige) que l’on enlève et replace dans un autre trou à chaque demi-tour.
Cette opération est dénommée « tirer et pousser au macreau ».
Les blocs de marbre bruts sont déplacés grâce à des rouleaux de bois qui roulent sur des rails de bois également ou bien sur des wagonnets.
Les blocs sont tirés par un système de cabestan et déplacés à la main avec des fers recourbés.
Les morceaux irréguliers de pierre sont emportés dans des wagonnets.
Maintenant on peut équarrir le bloc en fendant la pierre avec des coins et des serreurs: c’est ce que l’on appelle « faire un serrage ».
Le bloc est alors fendu en frappant le coin à l’aide de la masse.
Afin de pouvoir fendre en ligne droite, le tailleur de pierre trace sur la roche une ligne droite à l’aide d’une règle et d’un coin arrondi.
Prudemment, il faut alors marteler les coins de fendage tout le long de l’entaille.
La parois fendue est alors aplanie grâce au martelage avec une pointe.
Le marbre prêt au sciage est placé entre deux colonnes qui supportent le fil hélicoïdal.
Le fil est « ravalé » (descendu) jusqu’à la surface supérieure qu’il ronge peu à peu.
Le fil est arrosé constamment avec un mélange d’eau et de sable qui s’égoutte d’un bac surplombant le fil.
Les blocs de marbre sont alors rassemblés avec une grue sur une aire de stockage où ils sont numérotés en attendant leur commercialisation.

It is necessary to clear the area of operation of the quarry to access the vein marble.
The mines are digging through the « crowbar » long finished iron wedge that rotates workers while another strike on with the « hammer ».
When the hole is deep enough, it is empty of rock dust and cleaned with a « écurette. »
It then places the powder and wick.
Above the powder, then is pressed to the « fluff », made of paper, rock dust and clay, with the « tamper », so that the pile is pushed with a hammer.
Is then detonated the mine.
Marble blocks should always be well squared were used to clear the mine that vein.
The actual extraction is done with long corners placed in natural cracks or bleeds plotted peak or spindle.
Unlike tools masons, are the cattails – mild steel – that wear the pins they are hard steel.
First prism-shaped and round but then placed between the cheeks, flat metal rods facilitate their passage, the corners are forced to ground, heavier than the hammer.
The block is finally detached to clip heels, big jacks helping to maneuver.
Causing too much loss in an expensive material, the powder is not used.
The block falls on a bed of pebbles to prevent it from splitting.
Placed on logs or on a trolley block is extracted from the quarry using a winch.
At the end of the 19th century, will appear the coil wire, steel cord looped and causing abrasive friction which wears the rock.
When the coil wire saw is a mass of rock in place, it is necessary to place blocks support both sides of this mass.
To this end, we must place the columns in wells which initially dug iron and hand were then made through a drill that retrieves a « carrot » (marble column).
Alleys and practiced in the rock are called « trolleys ».
When the « carts » are not wide enough to allow the free play of pulleys, one digs a « brayette » (« fly » notch).
In order to extract the box is made a « hauling » or more commonly to the « operation ».
Is fixed in the block in which a metal part is attached a handcuff with a pin.
This pin is connected to a cable that ends with a pulley.
The cable will be laid by a capstan to detach and topple the boulder.
Screw strength which is used to rule out two stone walls is called « Macréau » She has a length of 60 cm. and a width of 12 cm. about.
It is pierced with two holes in which a « bracart » (rod) is introduced which is removed and replaced in another hole at each turn.
This operation is called « push and pull in Macréau. »
Rough marble blocks are moved through wooden rollers which run on rails or wood also on trucks.
The blocks are pulled by a capstan system and moved by hand with curved irons.
Irregular pieces of stone are carried in trucks.
Now we can square the block splitting stone with corners and pressure plates: this is called « making a clamp. »
The block is then split by hitting the corner with the earth.
In order to split straight, the stonemason mark on the rock a straight line with a ruler and a rounded corner.
Cautiously, hammering must then splitting wedges throughout the cut.
The slotted walls is then flattened by hammering with a point.
Ready for sawing marble is placed between two columns supporting the coil wire.
The thread is « swallowed » (down) to the top surface that gradually eats.
The wire is constantly sprinkled with a mixture of sand and water which drains from a tank above the wire.
Marble blocks are then assembled with a crane on a storage area where they are numbered pending marketing.