Les carrières de Laffrey

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une carrière est le lieu d’où sont extraits des matériaux de construction tels que la pierre, le sable ou différents minéraux non métalliques ou carbonifères. Le chantier se fait à ciel ouvert, soit « à flanc de coteau », soit « en fosse » (jusqu’à une centaine de mètres de profondeur parfois). Les carrières peuvent être souterraines ou sous-marines. Elles exploitent des roches meubles (éboulis, alluvionnaires) ou massives (roches consolidées sédimentaire (calcaires et grès), éruptive ou métamorphique.

Le calcaire de Laffrey à était exploité jusqu’en 1870.
De teinte grise et de texture un peu irrégulière mais facile à tailler et de bonne tenue, il servira comme pierre de taille pour la construction locale.
On en retrouvera notamment au château de Vizille dans les encadrements de fenêtres et chaînages de la tour.
On peut en voir aussi dans la montée d’escalier de la mairie de Laffrey.
Des bassins ont étaient taillés dans ce calcaire les recherches sont en cours.

Mais il est présent aussi sur le pont de Vizille sur la Romanche arc d’intrados, mais aussi sur le pont Haut sur la Bonne
Jusqu’au XIX siècle il servira aussi comme marbre de cheminée d’appartement ou de dalle avant foyer connu sous le nom de Gris panaché.
Le gîte de La Mure (Isère) est situé sur le nez d’un bloc basculé bordé à l’est par une faille synsédimentaire ayant fonctionné au cours du Lias.
En effet, dans ce secteur, l’épaisse série du Lias dauphinois (plus de 1 000 m d’épaisseur) passe vers l’ouest aux calcaires de Laffrey de puissance réduite (quelques dizaines de mètres). Ces derniers sont localement silicifiés et imprégnés de façon diffuse par les minéralisations (cinabre, blende, galène, pyrite, cuivres gris, bournonite argentifère).
La forte variation de puissance du Lias, signature de l’activité de la faille, est accompagnée de nombreux biseaux sédimentaires qui jouent probablement un rôle dans le contrôle des minéralisations. Le gîte de La Mure, connu dès la fin du XVIIIe siècle, a été prospecté vers 1850, sans résultats probants.
Une réévaluation minière en a été effectuée en 1968 et 1969 par le BRGM mais le potentiel mis en évidence est très faible et inexploitable à l’heure actuelle.
À cette occasion une étude gîtologique a été réalisée (D.E.S. de Pierre-André Poulain soutenu en 1967 devant l’université de Grenoble) qui a permis de décrire le caractère très original de la minéralisation.
En 1831 et 1844, Gueymard avait signalé la sidérite dans les bancs de calcaires de Laffrey, qui forment l’arête de la montagne du Thaud (J. Sarrot-Reynauld (1956). Le Thaud est encore évoqué par Lory en 1860. Deux des anciennes galeries situées sur le flanc est de cette colline auraient montré que la faille qui affecte le bord est du Thaud, concernerait non seulement la couverture secondaire mais encore la  » gratte de base  » du Westphalien D (Houiller) (J. Sarrot-Reynauld (1956).
Ces carrières sont dites carrières romaines sur ce point je serais assez dubitatif en effet au XiX siècle on appelait romain tous ce qui était ancien.
De plus il n’y a pas une carrière mais des carrières la couche de calcaire ayant exploité sur une zone situé sur la gauche du chemin certaines étant plus grande d’autres plus petite en fonction des besoins et de la qualité de la pierre.

Informations pratiques

Fiche technique
Carrière de Laffrey
Village : Laffrey
Nom du lieu : Les carrières
Accessible : Oui
Type de minerai : Pierre a bâtir
Type exploitation : Carrière à ciel ouvert
État galerie :
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires : Il y a plusieurs carrières le long du chemin à partir de la première mais certaines sont totalement envahies par la végétation
Coordonnées lat : 45.03085967993755
Coordonnées lon : 5.77792625
Numéro de dossier BSS :

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