La galerie n’a pas fait l’objet d’un traitement lors de la mise en sécurité de 1999 du fait qu’elle était déjà effondrée depuis longtemps.
Nous n’avons pas d’informations sur les couches de charbon exploitées Henriette ou Trois Bancs.
Ces couches ne pouvant être suivies en continu du fait des conditions géologiques cela entrainera l’abandon de l’exploitation.
On ne trouvera pas traces des couches de charbon productives comme la couche Roland et la Grande Couche
La zone sera exploitée par grattage des affleurements bien avant la date de concession en 1834.
La zone se situant à 1300 mètres d’altitude loin des voies de communication ne facilitant ainsi pas l’écoulement de la production
de plus la mine ne fonctionnera qu’à la belle saison et encore de manière intermittente de 1834 à 1848.
En tout ce n’est pas moins de 7 galeries qui seront foncés s’étageant de 1250 mètres à 1400 mètres d’altitude.
Les galeries seront rapidement abandonnées comme en témoignent les vestiges des razziers ne dépassant pas la centaine de mètres cubes
Toutes les conditions étaient réunies pour que les mines des Boines ne soit pas rentables économiquement ainsi le 11 juillet 1908 la concession sera mise en vente aux enchères et ne trouvera pas acquéreur..
Les galeries B1 à B3 se situent le long du même axe. La galerie B3 la plus basse étant à 1349 mètres d’altitude. On peut supposer que ces trois galeries exploitaient la même couche de charbon. La galerie B3 se trouve à proximité d’un petit bosquet d’arbres. La seule indication de sa présence est un petit razzier s’étalant dans la pente juste devant le vestige de la galerie. L’entrée de la galerie est à peine visible de nos jours. Une zone humide située seulement devant témoigne de sa présence. Dans l’ensemble de ces trois galeries, le volume de déblais extrait est somme toute assez faible. Même s’il y avait une télébenne de transport à proximité, témoignage de l’importance de l’exploitation. Celui-ci était construit avec des poteaux en bois, mais nous reviendrons sur celui-ci. Depuis l’exploitation de la station, le temps et le pâturage des vaches ont effacé peu à peu les vestiges, rendant leur localisation difficile aujourd’hui.

Plan situation galerie B3 les Boines.