Situé à une centaine de mètres de la grande Draye un deuxième affleurement de houiller du plateau matheysin est dans cette zone, nous avons probablement la couche Henriette.
Nous sommes là aussi en présence d’un effondrement d’une galerie d’extension du niveau 7 comme pour la Grande Draye.
L’effondrement se divise en deux parties distinctes, mais en sous-sol, nous sommes bien en présence d’une seule et unique galerie.
Ce point a été confirmé lors de l’exploration d’une galerie orpheline située à proximité de la Grande Draye. Galerie constituée par un premier travers banc d’une longueur avoisinant les 100 mètres recoupant de manière perpendiculaire une galerie d’exploitation de la couche Henriette et se poursuivant par un deuxième travers banc d’environ 30 mètres avant de déboucher là aussi sur une galerie d’exploitation perpendiculaire.
On notera qu’une galerie correspondant au niveau 6 bis a été ouverte dans la Draye, galerie pour l’exploitation ou bien l’aérage, nous n’avons pas d’informations précises à ce sujet, mais, il est fort probable que l’hypothèse d’une galerie d’aérage soit la bonne.
Ce qui nous fait penser à ce point est le volume des déblais qui est faible, de plus dans un rapport sur l’arrêt définitif de la concession de La Motte d’Aveillans il est fait mention de cheminées servant à l’aérage percé dans la couche même au niveau de la Grande Draye.
La couche au niveau 6 et 7 ayant fait l’objet d’une exploitation entre 1806 et 1870 nous n’avons malheureusement pas de date pour l’effondrement.
La galerie du niveau 6 bis ayant été percé directement dans la draye cela pourrait nous donner un indice, mais nous savons seulement que l’exploitation était en cours en 1858 et ceux jusqu’en 1900 voir plus tard.
Au vu des nombreuses galeries situées dans cette zone, notamment au niveau 7 nous ne pouvons donc pas situer chronologiquement l’effondrement.

On distingue nettement les deux parties visibles en surface de l’effondrement.