Le passage à niveau du Villaret : un instantané de la vie du SGLM
Au cœur du pays minier, l’analyse d’une scène oubliée redonne vie à la garde-barrière, aux cantonniers et à la puissante locomotive électrique du train de La Mure.
L’historien est un détective du passé, et ses indices sont souvent des images. Cet article propose une étude de cas concrète à partir d’une photographie du passage à niveau du Villaret. En la soumettant à une analyse critique, nous allons extraire une quantité surprenante d’informations sur la technique, l’exploitation et la dimension humaine de l’un des plus célèbres chemins de fer secondaires de France.
Informations pratiques
Dénomination | Passage à Niveau du Villaret |
Type d’ouvrage | Passage à niveau gardé avec maisonnette de garde-barrière. |
Localisation | Hameau du Villaret, Commune de Susville, Plateau Matheysin, Isère (France). |
Coordonnées GPS (approx.) | 44.9985° N, 5.7672° E |
Ligne Ferroviaire | Chemin de fer de La Mure (Réseau SGLM). Branche industrielle desservant les puits miniers du plateau. |
Période d’activité | Fin du XIXe siècle – 1988 (date de l’arrêt du trafic minier sur la ligne). |
Fonction Principale | Sécuriser le croisement entre la voie ferrée (transport d’anthracite et de personnel) et le « Chemin du Villaret », une voie de desserte locale. |
Caractéristiques Techniques | • Voie : Unique, à écartement métrique (1000 mm), électrifiée.
• Barrières : Basculante, à manœuvre manuelle (probablement par treuil). • Signalisation : Annonceur électrique et cloche d’avertissement. |
Personnel Associé | Un(e) garde-barrière logé(e) dans la maisonnette. Poste souvent occupé par des femmes de mineurs ou des mineurs à la retraite ou invalides (« gueules noires »). |
État Actuel | L’emprise ferroviaire a été réhabilitée et accueille aujourd’hui le Petit Train de La Mure à vocation touristique. En revanche, la maisonnette du garde-barrière et ses annexes ont été rasées. L’emplacement n’est plus matérialisé que par un espace enherbé, ne laissant aucune trace visible du bâti passé. |
Intérêt Patrimonial | • Témoin technique d’un système de sécurité ferroviaire d’une ligne industrielle.
• Témoin social de la vie des communautés minières. • Élément d’archéologie du paysage industriel matheysin. |
L’Âge d’Or du Charbon : La Ligne SGLM, Artère de l’Industrie
Pour comprendre ce qui a été perdu, il faut se souvenir de ce qui fut. Au début du XXe siècle, le plateau matheysin vivait au rythme des houillères du bassin de La Mure. Pour transporter cet « or noir », la SGLM (Saint Georges de Commiers La Mure) a bâti sa propre ligne de chemin de fer. Ce n’était pas une ligne de promenade, mais une artère industrielle où des convois de charbon circulaient jour et nuit, façonnant l’économie et le paysage.
La locomotive T10 en tête d’un convoi de tombereaux chargés de charbon, à l’approche du passage à niveau n°12. Année 1980.
Le Fantôme du Passage à Niveau du Villaret : Sur les Traces d’un Patrimoine Disparu
Lorsque vous montez à bord du Petit Train de La Mure, vous vous engagez sur une ligne chargée d’histoire. Mais le voyage le plus fascinant est parfois celui qui nous mène sur les traces de ce qui n’existe plus. À l’emplacement dit du Villaret, sur la commune de Susville, se trouvait un de ces lieux. Il n’y a plus rien à voir, et pourtant, tout est à raconter : l’histoire du passage à niveau du Villaret, un fantôme du passé minier de la Matheysine.
Vue actuelle sur l’emplacement de l’ancien passage à niveau du Villaret, sur la commune de Susville. C’est précisément ici que la route croisait la voie unique du chemin de fer de La Mure (SGLM). Aujourd’hui, la ligne et le passage à niveau ont entièrement disparu du paysage.
Ce qui fut : Le Rôle de la Maison de Garde-Barrière du Villaret
Le passage à niveau du Villaret était un poste crucial sur cette ligne. Loin de l’automatisation que l’on connaît aujourd’hui, son fonctionnement était entièrement manuel. Il était opéré par un garde-barrière qui vivait sur place avec sa famille. À l’annonce de l’arrivée d’un train, il utilisait un treuil et une manivelle pour abaisser les lourdes barrières, sécurisant le croisement entre la voie ferrée et la route.
Cette route n’était pas un simple axe de passage. Elle était vitale, desservant à la fois l’entrée du carreau du Villaret et le village voisin de la centrale. Surtout, elle menait à la partie haute du village du Villaret où logeait toute la hiérarchie de la mine : des mineurs aux porions, jusqu’aux ingénieurs. La maison de l’ingénieur en chef, d’ailleurs, se trouvait juste en face du passage à niveau.
Imaginez le quotidien : le son strident du téléphone annonçant l’arrivée d’un train, le grincement de la manivelle actionnant les barrières, et le passage assourdissant du convoi de charbon. Cette maison était un témoin de première ligne de l’intense activité minière de la région.
Le Métier de Garde-Barrière : Pilier de la Sécurité Ferroviaire
Le garde-barrière était bien plus qu’un simple employé chargé d’ouvrir et de fermer un passage. Il (ou très souvent, elle, car ce métier a été massivement féminisé) était le gardien d’un point de conflit potentiellement mortel : le croisement entre la voie ferrée et la route. Sa mission était simple en théorie, mais d’une importance capitale en pratique : empêcher toute collision.
Ce métier était caractérisé par plusieurs aspects fondamentaux :
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Une responsabilité immense : La moindre erreur d’inattention, un retard dans la manœuvre ou une barrière mal fermée pouvait entraîner une catastrophe. La vie des automobilistes, des piétons et des passagers du train reposait sur sa vigilance.
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Un travail d’astreinte constante : Les trains circulant de jour comme de nuit, 7 jours sur 7, le garde-barrière devait être disponible à toute heure. C’est pour cette raison qu’il était logé sur place, dans la fameuse « maison de garde-barrière » située juste à côté des voies.
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Un mode de vie plus qu’un métier : Le rythme de la vie de toute la famille était dicté par les horaires des trains. Le son de la cloche annonçant une arrivée imminente faisait partie du quotidien. Souvent, l’épouse du garde-barrière était elle-même « garde-barrière auxiliaire » et le remplaçait pendant ses absences ou ses repos.
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Une figure locale : Situé à un point de passage obligé, le garde-barrière était une personnalité connue de tous dans le village ou le quartier. Il était un repère, une source d’information, et son petit jardin souvent fleuri était une image familière du paysage.
Le Travail au Quotidien : Une Routine Précise et Immuable
Le travail du garde-barrière suivait un protocole très strict, répété des dizaines de fois par jour. Voici les étapes de son intervention pour le passage d’un seul train :
1. L’Annonce du train
Le garde-barrière ne voyait pas le train arriver de loin. Il était prévenu de son approche par un signal sonore :
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Une sonnerie électrique (le « ronfleur » ou le « timbre ») qui se déclenchait lorsque le train passait sur un contact (une « pédale ») situé à plusieurs kilomètres en amont sur la voie. Le nombre de sonneries pouvait même indiquer la direction ou le type de train.
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Dans les systèmes plus anciens, l’annonce pouvait venir d’un poste voisin par téléphone ou télégraphe.
2. La Fermeture des Barrières
Dès la réception de l’annonce, le garde-barrière devait agir vite mais sans précipitation.
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Il sortait de sa guérite ou de sa maison.
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Il se positionnait près du mécanisme de commande : un grand treuil actionné par une manivelle.
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Il tournait la manivelle, souvent des dizaines de tours, pour abaisser les barrières. C’était un travail très physique, car les barrières et les contrepoids étaient lourds. Il fallait synchroniser la descente des deux barrières (celle de son côté et celle de l’autre côté de la voie, reliée par des câbles souterrains ou aériens).
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Il devait s’assurer que plus aucun véhicule ni piéton ne se trouvait sur les voies avant de fermer complètement.
3. La Sécurisation et la Confirmation
Une fois les barrières abaissées et verrouillées, le travail n’était pas fini.
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Le garde-barrière devait donner au mécanicien du train un signal visuel pour lui confirmer que la voie était libre et le passage à niveau sécurisé.
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Le jour, il présentait un drapeau roulé.
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La nuit, il utilisait une lanterne à feu blanc.
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En cas de danger (un véhicule bloqué sur la voie, par exemple), il devait utiliser un drapeau rouge ou une lanterne à feu rouge pour ordonner l’arrêt d’urgence du train.
4. Le Passage du Train
Il surveillait le passage du convoi, s’assurant que tout se déroulait normalement. Il échangeait souvent un salut avec le mécanicien, un geste de reconnaissance entre maillons de la chaîne de sécurité ferroviaire.
5. La Réouverture des Barrières
Une fois le dernier wagon passé, il effectuait la manœuvre inverse : il tournait la manivelle dans l’autre sens pour relever les barrières et libérer la circulation routière.
En plus de ce cycle, le garde-barrière était aussi chargé de l’entretien courant du passage à niveau : graissage des mécanismes du treuil et des barrières, nettoyage des abords de la voie, et parfois même une surveillance sur une petite portion de voie ferrée.
Précieux témoignage de la maison de garde-barrière du Villaret, aujourd’hui entièrement disparue. Cette photographie d’archive immortalise son pignon et ses deux fenêtres. Ironiquement, si la maison a été détruite, la plateforme de la ligne du SGLM, elle, subsiste encore à cet emplacement.
La Vie du Passage à Niveau : Un Quotidien Manuel et Essentiel
L’infrastructure ne se limitait pas aux barrières ; c’était un véritable lieu de vie. Le site comprenait la maison de garde-barrière, un bassin-lavoir semi-enterré, ainsi qu’une remise. Ces éléments, aujourd’hui disparus, n’étaient pas de simples annexes techniques ; ils témoignaient de la vie quotidienne qui s’organisait autour de cette artère industrielle, un témoin de première ligne de l’intense activité minière de la région
« Imaginons la journée du gardien du PN au début du XXe siècle. Le tintement de l’annonceur électrique le prévient de l’arrivée d’un convoi depuis La Motte-d’Aveillans. Il sort de sa maisonnette, dont la fumée du poêle se mêle à l’air vif du plateau matheysin, et actionne le lourd mécanisme du treuil pour faire manœuvrer les barrières. Quelques instants plus tard, dans un crissement métallique, une des puissantes locomotives électriques passe en tractant sa lourde rame de wagons remplis de l’anthracite extrait du carreau du Villaret à proximité. Un signe de la main au mécanicien, et une fois le convoi passé, il rouvre le passage aux quelques charrettes et habitants qui patientent sur le Chemin du Villaret… »
C’est précisément parce qu’elle n’existe plus que notre rôle de mémoire devient essentiel. Documenter, raconter et transmettre.
Un rare aperçu de la vie quotidienne au passage à niveau : l’ancien lavoir de la maison de garde-barrière. Aujourd’hui entièrement disparu, ce bâtiment témoigne d’une époque où la vie domestique était intimement liée à celle du chemin de fer SGLM.
La Disparition d’un Témoin du Passé
Le basculement a eu lieu en 2008. Lors d’importants travaux de modernisation sur la ligne, notamment le remplacement de la caténaire, la décision fut prise de détruire la maison, le bassin et la remise. Aujourd’hui, si vous cherchez ces témoins du passé, vous ne trouverez qu’un petit bâtiment technique abritant la commande désormais automatisée du passage à niveau.
Cette disparition, bien que dictée par la modernisation, a emporté avec elle un fragment tangible de l’histoire ferroviaire et sociale de la Matheysine. Elle nous rappelle la fragilité de notre patrimoine industriel, où ces « petits » bâtiments sont souvent les premiers à disparaître, effaçant avec eux le souvenir du labeur des hommes et des femmes qui ont construit notre territoire.
Fermez les yeux et écoutez le Villaret d’autrefois. Le paysage sonore était une partition réglée par le chemin de fer. D’abord, le tintement de la cloche du passage à niveau, une alerte familière qui suspendait le temps. Puis, venu du fond de la vallée, le sifflet puissant de la locomotive, promesse d’arrivée ou d’adieu. Enfin, le fracas rythmé des roues sur les rails, ce crissement métallique qui faisait vibrer le sol et les maisons.
Aujourd’hui, ce monde sonore a disparu. Le contraste est saisissant : au vacarme familier du train a succédé un silence presque pesant, uniquement troublé par le vrombissement impersonnel des pneus sur l’asphalte. La fin de l’exploitation ferroviaire n’a pas seulement changé le paysage visuel ; ce fut une véritable révolution sonore, laissant un vide que les bruits automobiles ne parviennent pas à combler.
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La naissance (fin XIXe) : Une nécessité technique pour une industrie en plein essor.
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L’âge d’or (1903-1960) : La vie rythmée par les trains de houille et l’électricité.
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Le déclin et la fin (après-guerre jusqu’à 1988) : La concurrence de la route, la fin des mines.
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La postérité (aujourd’hui) : Le paysage a changé. Le passage à niveau est maintenant automatisé et l’herbe a repris ses droits là où se dressait la maison. De ce passé, il ne reste qu’un objet de patrimoine, une trace dans le paysage et la mémoire collective.
Pour que les générations futures sachent qu’ici, au Villaret, se tenait un gardien de la voie du charbon.
Le Train de La Mure, Un Héritage qui Revit
La démolition du passage à niveau rend l’existence du Petit Train de La Mure encore plus précieuse. Bien que la maison ait disparu, les rails, eux, sont toujours là et ont trouvé une nouvelle vocation. Chaque passage du train touristique sur ce tracé est un hommage involontaire à ces infrastructures disparues.
En voyageant sur cette ligne, vous ne faites pas que contempler un paysage magnifique. Vous devenez un passeur de mémoire, roulant sur une histoire dont certains chapitres ont été physiquement effacés, mais ne doivent pas être oubliés. Le fantôme du passage à niveau du Villaret nous rappelle que le plus beau patrimoine est celui dont on continue à raconter l’histoire, même après sa disparition.
La nouvelle vocation du chemin de fer de La Mure : le convoi touristique remplace les anciens trains de charbon.
Foire Aux Questions sur le passage à niveau du Villaret.
1. C’était quoi exactement, le passage à niveau du Villaret ?
C’était le « Passage à Niveau » sur une branche industrielle du célèbre Chemin de fer de La Mure. Sa fonction était de sécuriser le croisement entre la voie ferrée et le « Chemin du Villaret », une route locale de la commune de Susville. Il était composé de barrières et d’une maisonnette pour le garde-barrière.
2. Pourquoi y avait-il une voie ferrée si importante à cet endroit ?
Cette ligne était le cœur de l’industrie minière du plateau Matheysin. Elle servait principalement à transporter l’anthracite (une houille de haute qualité) extrait des puits de mine environnants (comme le Puits des Rioux) vers la vallée. Elle transportait également le personnel des mines.
3. Peut-on encore voir la maisonnette du garde-barrière aujourd’hui ?
Non. C’est un point essentiel de l’histoire récente du lieu. La maisonnette et ses bâtiments annexes ont été entièrement rasés. Aujourd’hui, seul un espace enherbé subsiste à son emplacement, ne laissant aucune trace visible du bâtiment qui a pourtant structuré la vie locale pendant près d’un siècle.
4. La voie ferrée a-t-elle aussi complètement disparu ?
Non. Si la ligne industrielle a cessé son activité en 1988, son tracé a connu une nouvelle vie. L’emprise de la voie a été réhabilitée pour accueillir le « Petit Train de La Mure », un train touristique qui permet de découvrir les paysages spectaculaires de la région. Le train passe donc exactement à l’endroit où se trouvait le passage à niveau.
5. Quel type de train circulait sur cette ligne à l’époque minière ?
Il s’agissait d’un chemin de fer aux caractéristiques très spécifiques :
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Voie métrique : L’écartement des rails était de 1000 mm (contre 1435 mm pour les lignes classiques).
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Traction Électrique : Ce fut l’une des premières lignes électrifiées au monde en courant continu à haute tension, dès 1903.
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Trafic Minier : Le trafic était composé de puissantes locomotives électriques tractant de lourds convois de wagons remplis de charbon.
6. Qui s’occupait de manœuvrer les barrières ?
Un(e) garde-barrière logeait sur place, dans la maisonnette. Alerté(e) de l’arrivée d’un train par une cloche, il ou elle sortait pour fermer manuellement les barrières roulantes. Ce poste était un rôle social important, souvent confié à des femmes de mineurs ou à d’anciens mineurs invalides (« gueules noires »).
7. Qu’est devenu le passage à niveau a-t-il cessé de fonctionner ?
Son activité a pris fin en 1988 avec la fermeture des Houillères du Dauphiné et le passage du dernier train de charbon. Symbole de la nouvelle ère touristique, il est aujourd’hui entièrement automatisé pour le passage sécurisé du Train de La Mure.
Pour allez plus loin
« Ce passage à niveau, bien que modeste, est un élément essentiel du riche patrimoine ferroviaire de la Matheysine. »
« Situé à peu de distance de l’entrée de la gare du Villaret, il en constitue l’accès principal. »
« Les barrières automatiques modernes assurent aujourd’hui la sécurité des convois du Petit Train de La Mure lors de leur départ. »
Sources et sites officiels
« Pour préparer votre voyage et consulter les informations pratiques, rendez-vous sur le site officiel du Petit Train de La Mure.«
« Le PN se trouve à la jonction des territoires des communes de Susville et de La Mure. »
« La modernisation de ses barrières et de sa signalisation répond aux normes actuelles de sécurité des passages à niveau. »
« Ce point de passage est l’un des nombreux sites d’intérêt à découvrir sur le plateau de la Matheysine, une région riche en patrimoine industriel et naturel. »
Bibliographie
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ALLEMAND, Dominique et BOUILLIN, Patrice, Le chemin de fer de La Mure (Saint-Georges-de-Commiers – La Mure – Corps – Gap), Éditions du Cabri, 1999.
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C’est l’ouvrage incontournable, la « bible » sur l’histoire de cette ligne. Il contient des informations techniques détaillées sur les locomotives (notamment les Corpet-Louvet à vapeur des débuts), les plans des infrastructures, l’histoire de l’exploitation et une riche iconographie. C’est la source la plus probable pour identifier le matériel et dater la photographie.
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GIRAUD, Jean-Marc, Les chemins de fer du Dauphiné, Éditions De Borée, 2011.
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Cet ouvrage replace la ligne de La Mure dans son contexte régional plus large. Il permet de comprendre les spécificités du SGLM par rapport aux autres réseaux du Dauphiné (PLM, Tramways de l’Isère, etc.) et offre une excellente vision d’ensemble de l’histoire ferroviaire locale.
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BERGERON, Yves, Le chemin de fer de La Mure : un siècle de services, auto-édité, 1986.
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Plus ancien et plus rare, ce livre est souvent très précis sur l’histoire de l’exploitation liée aux mines. Il peut contenir des détails sur la vie quotidienne des cheminots et l’organisation du travail, très pertinents pour un article centré sur les métiers de garde-barrière et de cantonnier.
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Revue Chemins de Fer Régionaux et Tramways (CFRT), éditée par la FACS-PATRIMOINE FERROVIAIRE.
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Cette revue spécialisée a publié de nombreux articles sur le chemin de fer de La Mure au fil des décennies. Une recherche dans leurs archives pourrait révéler des études techniques ou des témoignages très pointus sur la période qui vous intéresse.
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