Les plans inclinés ou funiculaires
Inclined planes or funiculars
Les plans inclinés ont beaucoup servis dans les mines de la région.
En effet ceux ci permettait un transport de matériaux dans une forte déclivité.
Le tout avec un bâti souvent minimaliste de plus le tonnage transporté à l’heure pouvait être important en comparaison des moyens traditionnel comme les charrettes tractés par des animaux.
De nombreux exemples sont encore visibles comme aux carrières de l’Echaillon pour le transport des blocs de marbre mais aussi au Peychagnard pour le transport du charbon et du remblais.
Voyons ce que dit Wikipedia à ce sujet.
« À l’origine, au début du XIXe siècle, le chemin de fer était considéré comme un auxiliaire de l’industrie minière permettant le transport de la houille, soit à l’intérieur du carreau de mine, soit de la mine vers un canal ou une rivière navigable.
Par suite, sa construction rudimentaire s’apparentait davantage à une voie routière épousant au plus près le relief traversé qu’à une ligne ferroviaire au sens propre (ouvrage d’art pour s’affranchir des vallées et des montagnes, courbes de large rayon pour faciliter la vitesse, déclivité de 15 ‰ maximum pour éviter la multiplication d’ouvrages d’art…). »
E. Biot dans son ouvrage classait « les différents moteurs employés sur les chemins de fer » entre :
1°) les chevaux,
2°) la force de la pesanteur,
3°) les machines fixes,
4°) les machines mobiles ou locomotives. »
Le plan incliné constitue l’ancêtre des funiculaires modernes.
Il est employé sur les premières lignes de chemin de fer pour permettre le remorquage, dans une pente, de wagons à l’aide de la traction par un câble (ou cordage dans les premières versions).
Le convoi arrive par ses propres moyens (cheval, locomotive à vapeur) à la station inférieure et poursuit son parcours par ses propres moyens au-delà de la station supérieure.
Un plan incliné pouvait être actionné selon deux méthodes :
la gravité (parfois aussi dénommée selon la terminologie en usage à l’époque « plan automoteur) ; un convoi descendant entraîne un convoi montant.
Cette méthode peut être employée aussi bien lorsque les deux convois parcourent la même pente que lorsque les deux convois parcourent deux pentes opposées; une machine à vapeur fixe (parfois aussi dénommée selon la terminologie en usage à l’époque « machine stationnaire ») ; généralement placée au sommet de la pente, la machine à vapeur entraîne un tambour sur lequel s’enroule le câble auquel a été accroché le convoi pour gravir la rampe.
Le plan incliné n’est pas toujours rectiligne ; il peut exister des courbes.
Dans un plan automoteur, les deux convois sont rendus solidaires du même câble qui passe sur une poulie placée au sommet du plan incliné.
Le plan incliné peut être à voie unique, qui se dédouble à mi-parcours pour permettre le croisement des deux convois, ou à double voie.
Le câble est situé au milieu de la voie et se déplace sur des poulies fixées entre les rails.
Dans les courbes, les poulies entre les rails sont légèrement inclinés afin de maintenir le câble en position médiane.
Un serre-frein se tient sur chaque convoi prêt à manœuvrer un frein pour ralentir la vitesse.
Le service du plan incliné est assuré par du personnel chargé de l’accrochage et du décrochage du convoi sur le câble, des serre-freins, un homme chargé de transmettre l’ordre de départ à la station supérieure au moyen soit d’une cloche soit d’un télégraphe manuel.
Dans le cas d’une machine à vapeur fixe, le câble se trouve dans une position similaire que précédemment.
La machine fixe peut servir à la descente le convoi en régulant la rotation du tambour évitant ainsi que le convoi ne prenne trop de vitesse.
Dans son ouvrage, E. Biot précise « Les chariots remontés par la machine sont tirés directement vers le tambour de rotation où s’enroule le câble.
Il importe qu’ils puissent être détachés promptement et facilement lorsqu’ils sont arrivés au sommet ; sans quoi ils seraient entraînés sous le tambour, qu’ils briseraient en se brisant eux-mêmes.
Cet objet est rempli par une espèce de pince en fer qui se fixe au premier wagon, et avec laquelle l’homme, placé à l’avant de ce chariot, saisit le câble au moment du départ.
Tant qu’il tient la pince fermée par la pression de sa main, le câble reste accroché ; dès qu’il arrive au sommet, sur la partie plate, il lâche prise, le câble s’en va seul, et les chariots, entraînés simplement par la vitesse acquise, suivent sans difficulté le prolongement de la voie qui passe à côté du tambour.
Les plans inclinés n’étaient pas sans inconvénients, les principaux étant la rupture du câble (fait de corde ou de fil de fer) et les frottements sur les poulies sources de résistance à l’avancement.
Pour y remédier on développa la technique du chemin de fer atmosphérique qui fut une impasse technologique. »
Inclined planes served a lot in the appearances(mines) of the region.
Indeed those this allowed a transport of materials in a strong slope.
The whole with one built often minimalist of more the tonnage transported at the hour could be important by comparison with the ways(means) traditional as carts towed by animals.
Numerous examples are still visible as in the careers(quarries) of Echaillon for the transport of marble blocks but also in the Peychagnard for the transport of the coal and of elevations.
Let us see what says Wikipedia on this matter.
» Originally, at the beginning of the XIXth century, the railroad was considered as an auxiliary(aid) of the mining industry allowing the transport of the coal, either inside the pit head, or of the appearance(mine) towards a channel(canal) or a navigable river.
As a consequence, his(her,its) rudimentary construction was more similar to a highway marrying in the closer the crossed relief where in a railroad line literally (work of engineering to free(frank) itself from valleys and from mountains, curves of wide beam(shelf) to facilitate the speed, the maximum 15 % slope to avoid the multiplication(increase) of works of engineering). «
E Biot in its work classified » the various engines used on railroads » between:
1 °) horses,
2 °) the strength of the gravity,
3 °) the fixed machines,
4 °) the mobile machines or the locomotives. «
The inclined plane establishes(constitutes) the ancestor of the modern funiculars.
He(It) is used on the first railroad lines to allow the towing, in a slope, of cars by means of the drive by a cable (or rope in the first versions).
The convoy arrives all on his/her own (horse, steam engine) in the lower station(resort) and pursues its route(course) all on his/her own beyond the superior station(resort).
An inclined plane could be activated according to two methods:
The gravity (sometimes so called(mentioned) according to the used terminology in the time(period) » autodriving plan); a downward convoy pulls(entails) a rising convoy.
This method can be used as well when both convoys travel(browse) the same slope as when both convoys travel(browse) two opposite(opposed) slopes; a steam engine fixes (sometimes so called(mentioned) according to the used terminology in the time(period) » still machine « ); generally placed at the top of the slope, the steam engine pulls(entails) a drum on which winds the cable on which was hung on(collided) the convoy to climb the banister.
The inclined plane is not always rectilinear; he can exist curves.
In an autodriving plan, both convoys are made united of the same cable which passes on a pulley placed at the top of the inclined plane.
The inclined plane can be single-track, which is divided into halves mid-term to allow the crossing of both convoys, or double way.
The cable is situated in the middle of the way and moves on pulleys fixed between rails.
In curves, pulleys between rails are slightly tilted to maintain the cable in median position.
A greenhouse-brake is held on every convoy ready to maneuver a brake to slow down the speed.
The service(department) of the inclined plane is assured(insured) by the staff loaded the collision(hanging) and the unhooking of the convoy on the cable, brakesmen, the man asked to pass on(to transmit) the order of departure in the station(resort) superior to the way(means) either of a bell or a manual telegraph.
In the case of a fixed steam engine, the cable is in a similar position that previously.
The fixed machine can be of use to the descent the convoy by regulating the rotation of the drum avoiding as well as the convoy takes too much speed.
In his(her,its) work, E. Biot specifies » wagons(trolleys) gone back up(raised) by the machine are directly fired towards the drum of rotation where winds the cable.
It is important that they can be removed(untied) quickly and easily when they arrived at the summit; otherwise they would be pulled(entailed) under the drum, that they would break by breaking themselves.
This object is filled(performed) by a sort(species) of iron crowbar(pliers) which settles in the first car, and with whom(which) the man, placed in front of this wagon(trolley), seizes the cable at the time of the departure.
As long as he(it) holds the crowbar(pliers) closed by the pressure of the hand, the cable remains hung on(collided); as soon as he(it) arrives at the summit, on the flat part(party), he(it) lets go, the cable goes away only, and wagons(trolleys), pulled(entailed) simply by the momentum, follow without any trouble the continuation of the way which passes next to the drum.
Inclined planes were not without inconveniences, the main things(head teachers) being the break of the cable (made by rope or by wire) and the frictions on pulleys sources(springs) of resistance for the progress(promotion).
To remedy it we developed the technique of the atmospheric railroad which was a technological dead end. «
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Funiculaire reconstruit au Musée de la Mine Monteneve près de Masseria dans le Val Ridanna (Haut Adige, Italie) / Funicular reconstructs to the Museum of the Appearance(Mine) Monteneve near Masseria in the Valley Ridanna (High Adige, Italy).