Nous avons affaire à une petite église composée d’une nef unique sans transept.
Sur les cotés se trouve un petit clocher et une sacristie.

La façade est d’une facture classique avec une porte d’entrée plein cintre surmonté d’un oculus.

La toiture est réalisé en tuiles plates une triple rangées de génoises soulignant le tout.
Nous n’avons hélas pas pu visiter l’intérieur de l’édifice.

Complément historique extrait du site isere patrimoine.
Une tradition locale, à laquelle les peintures murales du monastère de la Novalaise, près du Suse, font aussi allusion, veut que Saint Eldrad natif d’Ambel, y ait fondé une église (peut-être en bois) dès le début du IXe siècle.
Mais la première mention écrite d’un église à Ambel, annexée au prieuré du Monestier d’Ambel dépendant du monastère de Romette, remonte à 1152.
Saccagée durant les guerres de Religion du fait de la position stratégique du village, elle est reconstruite au même emplacement suite à la visite de l’évêque de Gap, en 1685, qui visite en même temps la chapelle Saint-Adrien, aujourd’hui disparue, où se fait alors dire la messe.
Selon Beaup, les habitants fournirent sans compter leur argent et leurs bras, utilisèrent les pierres du sanctuaire précédent et faute de moyens, se contentèrent d’un bâtiment bas, couvert de chaume.
Entre 1860 et 1865, l’église, conservée dans les grandes lignes, fut agrandie (avec la participation financière des Chartreux).
Les travaux consistèrent en l’élévation des murs de 3 m, la couverture de la nef en berceau à quatre travées, l’agrandissement du choeur de 2 m. et la couverture en tuiles.
En 1866, la flèche du clocher fut élevée au frais du curé, l’abbé Dournon. En 1892, le plancher fut remplacé par une dalle de béton.
Enfin, vers 1960, le clocher a été refait avec moins d’ornementations.