L’église Sainte Marie du Genevrey est considérée comme un des édifices les plus anciens et les plus intéressants de la région Grenobloise.
Avec sont style roman simple elle est une église de village typique.

Elle fut construite à la fin du XIeme siècle le chœur date de cette époque.
A l’origine celui-ci comportait deux fenêtres et deux absidioles (En architecture, une absidiole (ou chapelle absidiale) est une chapelle secondaire de petite dimension s’ouvrant sur l’abside ou son déambulatoire. Elles sont souvent multiples, leur nombre dépendant de la dimension de l’abside définition wikipedia)
La fenêtre en arc d’ogive fut rajouté plus tard dans l’axe de la nef.
Les deux absidioles sont devenues respectivement l’accès au clocher et la sacristie.

La nef sut construite ua milieu du Xii siècle.
Celle-ci se compose de deux bas cotés le tout prenant appui sur de solides contreforts extérieurs.
Tout ceci compose un ensemble qui dégage une impression de force et d’équilibre.
La construction du clocher remonte à la fin du XII siècle par contre.
Les pierres d’entourage sont taillés dans dut tuf d’origine locale tout comme le calcaire ayant servi à la construction.
Ces matériaux contribue a donner à l’édifice une excellente acoustique le tout renforcé par la presence de logettes trous circulaires que l’on peut remarquer à la base de la voûte de la nef.
L’église a subi peu de remaniements au cours des siècles est ceux-ci sont parfaitement visibles.
En témoigne la presence au fond de l’église à droite en rentrant un pan d’enduit décoré de motifs géométriques dans des tons ocres, ceci nous liasse entrevoir ce que pouvait être la décoration intérieure des églises.
Certaines pierres ont étaient jointoyés avec du ciment gris et non de la chaux ce qui rappelle la presence de la cimenterie Vicat richesse du village.
Le tympan du porche d’entrée porte une fresque dite de la Vierge au manteau.
Celle-ci représente Marie abritant douze personnages agenouillés abrités sous les pans largement déployés de son manteau.
Il s’agit là d’une variation sur le thème de la Vierge de Miséricorde, qui remonte au XIII siècle.
Il faut probablement voir dans les douze personnages, non les douze apôtres, mais l’ensemble de l’humanité sous la protection de Marie.
On trouve une autre représentation de Vierge au manteau dans l’église de Laval, dans le Grésivaudan.
On remarquera aussi la pierre sur la façade représentant un visage sculpté.

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