Le grisou

Firedamp

Le grisou (le mot vient de grégeois) est l’une des formes de carbone fossile. Il se distingue du gaz naturel par sa composition et sa formation. Il est composé à plus de 90% de méthane, un peu d’éthane, d’azote, d’hydrogène,anhydride carbonique et de certain gaz rares comme le néon et l’hélium. Ce gaz invisible et inodore se dégage des couches de charbon et des terrains encaissant lors de leur exploitation2. Comme le radon, à très faible dose, il fait partie de l’atmosphère normale des mines profondes et il dégaze d’autant plus que le charbon est fracturé ou exploité.
Les gaz qui composent le grisou se sont formés durant le processus de houillification durant lequel ils ont été « piégés » (adsorbés) dans les micropores du charbon. Une partie de ce gaz s’est retrouvée piégée dans les espaces capillaires et dans les réseaux de fissures naturelles de la houille ainsi qu’au niveau des épontes (paroi délimitant une couche ou un filon) apparues au cours des temps géologiques, à la suite d’événements sismiques, et plus récemment à cause de l’exploitation minière.
Entre 5 et 15 % dans l’air, le grisou devient dangereux car, en de telles proportions, le mélange air-grisou est très explosif. Très redoutées des mineurs, les explosions, appelées « coups de grisou », ont causé de nombreuses victimes dans les mines profondes du monde entier. Les compagnies minières préviennent les risques par la ventilation primaire et secondaire des chantiers de taille, puits et galeries, mais il existe toujours un risque de rupture d’une poche de grisou accumulée dans un système de failles.
La libération du gaz se produit lors de l’exploitation, du « fonçage » du puits, par la dislocation des veines de charbon puis la fragmentation du charbon, puis ensuite et éventuellement durant des siècles ou millénaires avec la décompression (« détente ») causée par l’exploitation des veines, qui libèrent ces gaz.
Deux facteurs importants sont le « mode et degré de détente du massif influencé par l’exploitation et la pression du gaz. En raison du broyage dû à l’abattage, le gaz se dégage plus rapidement de la veine exploitée que des couches voisines au toit et au mur (…). Les mouvements mécaniques du terrain ont une grande influence ». Le type de remblayage, ses modalités et la proximité d’autres chantiers ont aussi une importance.
Une difficulté pour la sécurité est que la libération du grisou est en partie très irrégulière13 (avec « des pointes égales à plusieurs fois les moyennes de dégagement »).
La température (qui s’élève naturellement avec la profondeur, de même que la pression exercée sur le charbon), l’humidité et le degré de houillification du charbon jouent aussi un rôle. Le grisou est libéré en très faible quantité de manière continue, mais parfois brutalement et en quantité plus importante quand les mineurs crèvent une poche accumulée dans un réseau de failles.
Le grisou à différents noms comme : le brisou, le cronin, la mouflette, la manflette, le feu grieux, le grioux,…
Le coup de grisou est une explosion accidentelle de gaz dans une mine. Cette explosion est liée à l’exploitation de la mine et est suivie d’un dégagement dit instantané de gaz (DI). Il s’agit d’un accident souvent mortel, parmi les plus redoutés des mineurs, en général aggravé par un effondrement des galeries et parfois par un « coup de poussière », si bien qu’il est souvent difficile de savoir après-coup si c’est le gaz ou la poussière qui a provoqué la catastrophe.
Quand le grisou explose, un souffle de feu parcourt les galeries à une vitesse effrayante, rien ne l’arrête. Pour lutter contre le grisou, on utilise des ventilateurs pour diluer et chasser le grisou qui s’accumule au fond des galeries.
On a inventé un système de bacs remplis de poudre accrochés au plafond de la mine. Le souffle fait tomber la poudre qui étouffe le feu comme un extincteur. Les Allemands ont amélioré ce système en remplaçant la poudre par de l’eau dans des bacs en plastiques qui fondent avec la chaleur et forment ainsi un rideau d’eau.
Extrait de Wikipedia

Firedamp (the word comes from Greek) is one of fossil carbon forms. It differs from the natural gas composition and training. It is composed of more than 90% of methane, some ethane, nitrogen, hydrogen, carbon dioxide and some noble gases such as neon and helium. This invisible, odorless gas is released from coal seams and land cashing in their operations2. Such as radon, at very low doses, it is part of the normal atmosphere of deep mines and degassed especially since coal is fractured or exploited.
The gas component firedamp were formed during the coalification process, during which they were « trapped » (adsorbed) in the micropores of the coal. Part of this gas was trapped in the capillary spaces and networks of natural cracks of coal and the level of the walls (wall defining a layer or lode) emerged over geological time, following seismic events, and more recently because of mining.
Between 5 and 15% in air, firedamp becomes dangerous because in such proportions, the air-fire-damp mixture is very explosive. Very minor feared, explosions, called « firedamp shots » have caused many casualties in deep mines worldwide. Mining companies prevent risks by primary and secondary ventilation size sites, shafts and galleries, but there is always a risk of rupture of a gas explosion pocket accumulated in a fault system.
The release of the gas occurs during operation, the « sinking » of the well, by the dislocation coal seams and the fragmentation of coal, and then possibly for centuries or millennia with decompression (« relaxation ») caused by exploitation of the veins, which release these gases.
Two important factors are the « mode and degree of relaxation of the massive exploitation and influenced by the gas pressure. Because of the crushing due to the slaughter, the gas evolves quickly exploited the vein adjacent layers to the roof and the wall (…). The mechanical movements of the ground have a great influence. « The type of filling, its terms and the proximity of other sites also are important.
A difficulty for the safety is that the release of firedamp is partly very irrégulière13 (with « spikes equal to several times the average clearance »).
The temperature (which naturally rises with depth, as well as the pressure exerted on the coal), moisture and the degree of coalification of the coal also play a role. Mine gas is released in very small amounts continuously, but sometimes suddenly and in larger amounts when the miners dying accumulated in a pocket fault network.
Firedamp different names such as: Brisou the Cronin, the skunk, the manflette the Grieux fire, grioux …
The gas blast was accidental gas explosion in a mine. This explosion is related to the operation of the mine and is followed by a release said instantaneous gas (DI). This is an often fatal accident, the most dreaded of minors, usually compounded by a collapse galleries and sometimes by a « dust explosion », so that it is often difficult to know afterwards if it’s gas or dust that caused the disaster.
When the firedamp explosion, fire breath travels galleries with frightening speed, nothing stops. To fight against firedamp, fans are used to dilute and drive firedamp which accumulates at the bottom of the galleries.
We invented a system of powder filled trays hanging from the ceiling of the mine. The blast knocked the powder that smothers the fire as a fire extinguisher. The Germans improved this system by replacing the powder with water in plastic trays which melt with heat and so form a curtain of water.
Extract from Wikipedia