La mine de cinabre du Merle

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

Une galerie de recherche a était foncé au sommet du ravin de Combe Guichard.
Des recherches ont étaient menées pendant deux ans dans cette zone afin de poursuivre de petits filons de cuivre gris argentifères.
Ce sont ces travaux, continués en 1850 par MM. Planet et Budillon, qui ont amené la découverte du minerai de mercure, dont on connaît maintenant deux gîtes bien distincts.
Le premier, sur lequel on a établi deux galeries, a été découvert en septembre 1850, dans un endroit appelé le Merle.
Il consiste en une couche de calcaire altéré, caverneux , mêlé d’argile ocreuse, dont l’épaisseur moyenne peut être évaluée à Om,50.
Cette couche , qui n’est pas nettement séparée du terrain environnant, renferme des nids et de petits filons de cinabre intimement unis à du zinc carbonate et à du zinc sulfuré.


On y rencontre aussi des rognons de bournonite argentifère présentant souvent des indices de cristallisation.
Le minerai de mercure est d’un rouge vif, surtout quand il n’est pas resté longtemps exposé à l’air et à la lumière; mais sa poussière est d’un rouge orangé peu intense.

Le second gîte minerai a été découvert peu de temps après le premier, et n’en est distant que de 150 mètres.
I1 se trouve à l’endroit où la Combe-Guichard est traversé* à sa naissance pat le chemin allant des Fraches à Simane.
Ici le minerai et les substances qui l’accompagnent sont nettement encaissés, et l’on voit clairement quelle est leur disposition par rapport aux couches environnantes.
Ils constituent plusieurs petits filons parallèles et très rapprochés, qui ont en général moins d’un décimètre d’épaisseur, à l’exception d’un seul dont la puissance est d’un mètre.
On en compte quinze dans un espace dont la largeur totale n’excède pas 5m,50.
Ces filons sont dirigés de l’O. 10° N. à l’E. 10″ S., avec une inclinaison de 60 à 70° vers la région N.
Leur masse principale est composée de chaux carbonatée, de dolomie, de quartz et de fer carbonate apathique, dans lequel on trouve disséminés de la bournonite, du carbonate de aine, du cinabre, du zinc sulfuré et de la galène.


On y observe aussi fréquemment de l’oxyde de manganèse , sous forme de poussière noire superficielle.
On voit que les substances minérales contenues dans ce gîte sont beaucoup plus •variées que dans le premier.
Les travaux de recherches consistent en deux excavations à ciel ouvert qui ont mis en évidence les affleurements des filons.
Suite à nos différentes visites sur le terrain nous avons pu constaté les éléments suivants
Pour la galerie de 4 mètres de longueur que nous avons désobstrué il y a en effet un filon qui contenait de la sidérose, de la calcite et de l’ankérite.
Pour les galeries supérieurs dites du Merle on trouvait autre du cinabre de la blende mais aussi de la smithsonite et bournonite ainsi que du cuivre gris.
Il apparaît que seule trois travaux en galeries existait ce que nous prenions pour une galerie au niveau inférieur n’est en fait que la trace d’une tranchée s’arrêtant au pied de la falaise.
Tranchée ayant servi pour le cinabre, à coté se trouve la galerie de 11 mètres avec de l’aragonite et de la calcite.
La deuxième galerie du niveau inférieur de longueur 4 mètres nous venons de vous en parler.


Pour les travaux au niveau supérieur il y a bien eu deux galeries la principale d’une longueur de 42 mètres et une deuxième à coté dont la tranchée et bien visible débouchant dans une faille que nous n’avons pas encore exploré ce jour
D’après les plans du BRGM les travaux se poursuivent sur 4 mètres mais il faudra que nous voyons si des travaux de dés-obstruction peuvent de révéler intéressant.
La galerie principale présente des traces de cuivre gris, de cinabre, de blende ainsi que de bournonite.
Aujourd’hui on ne distingue que de rares traces millimétriques sur les parois de cinabre et de cuivre gris.
Toujours d’après les données du BRGM il existerait un effondrement à coté de la galerie de 4 mètres que nous n’avons pas pu explorer.

Informations pratiques

Fiche technique
Galerie du Merle
Village : Prunières
Nom du lieu : Reberton
Accessible : Oui
Type de minerai : Mercure cinabre , plomb galène, zinc blende rouge
Type exploitation : Galerie
État galerie : Ouvert
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires : Une grande partie de la galerie est éboulée la zone est totalement stérile de nos jours
Coordonnées lat : Non communiqué
Coordonnées lon : Non communiqué
Numéro de dossier BSS : 08208X4010/GT
Lien GrottoCenter : ici

Galerie photos

Accessibilité
handicap

Plan de situation
Non communiqué

Waypoints
Non communiqué