La galerie du Ramet 1

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

La galerie 1 du Ramet est situé à la même altitude que les gueulards des fours à chaux ce qui permettait d’amener le calcaire à cuire en un minimum d’effort
L’exploitation s’est faite sur deux bancs calcaires parallèle, le banc le plus prés des fours a était exploitée par l’intermédiaire de 5 galeries tandis que le deuxième banc lui là était par une galerie seulement.
Le calcaire est un calcaire argileux du mésozoïque de type Lotharingien contenant 20 % d’argile ce qui donne un ciment prompt naturel.
La galerie 1 est la plus longue de toute environ 300 mètres en ligne droite.
Dans la galerie débouche plusieurs trémies qui venaient des niveaux supérieurs la trémie la plus proche de l’entrée traverse tous les niveaux laissant apparaître l’épaisseur que les carriers ont laissé entre l’exploitation de chaque galerie.
La deuxième trémie elle est équipée de solides barreaux métalliques permettant de réguler l’arrivée de la pierre depuis les niveaux supérieur.

Elle devait posséder une trappe permettant d’arrêter la venue des pierres comme en témoigne les montants métalliques servant à guider celle-ci.
La trappe était probablement en bois mais la manipulation d’une trémie n’est pas une chose facile, en effet à l’ouverture il arrive que les pierres forment un dôme bloquant ainsi l’écoulement naturel, le carrier doit alors déboucher la trémie avec une barre à mine tout en faisant attention de ne pas se faire écraser par la venue des blocs.
Au sol on ne distingue aucune traces fossiles de presence de rails ce qui conforte l’hypothèse d’un transport par tombereau entre les galeries et les fours.
Une couche bien particulière de pierre calcaires a était exploitée comme en témoigne la couche laissé intacte lors de l’exploitation.

Le Lias calcaire et précisément les calcaires roux du Lotharingien supérieur était utilisé au pont du Prêtre, à l’aval de Valbonnais, pour donner un ciment qui résistait à la corrosion des eaux séléniteuses, sans doute à cause de sa forte proportion de pyrite.
Le calcaire était exploité en galeries, dont les entrées sont visibles sur les deux rives des gorges du pont du Prêtre.
Les mêmes calcaires du Lotharingien ont aussi été exploités à Villard-Saint-Christophe au Nord de la feuille.

Extrait de la notice explicative de la feuille de La Mure a 1/50 0000 par J.C. BARFÉTY, G. MONTJU VENT, A. PÉCHER et F. CARME 1988

Informations pratiques

Fiche technique
Galerie 1 du Ramet
Village : Villard-Saint-Christophe
Nom du lieu : Le Ramet
Accessible : Oui
Type de minerai : Pierre a ciment
Type exploitation : Carrière souterraine
État galerie : Ouvert
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires :
Coordonnées lat : Non communiqué
Coordonnées lon : Non communiqué
Numéro de dossier BSS :
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Galerie photos

Accessibilité
handicap

Plan de situation
Non communiqué

Waypoints
Non communiqué