La fabrique de canon à Fourvoirie
Factory gun Fourvoirie
La fabrique de canon ou les moines chartreux dans la tempête de la révolution française.
Le décret du 23 août 1793 par lequel la Convention charge le CSP » d’établir sans délai une fabrication d’armes » suscite en Isère plusieurs initiatives dont la création d’une manufacture de fusils.
Les hauts fourneaux et martinets séquestrés aux dépens la Grande Chartreuse à Fourvoirie et de la chartreuse de Saint-Hugon (près d’Allevard) produiront la fonte et le fer ; les canons forgés à Fourvoirie et les crosses en bois de noyer façonnées par des artisans du bas-Dauphiné, seront montés à Grenoble dans les ateliers de l’ancien couvent des Minimes où seront usinées aussi platines et garnitures.
D’abord gérée par une régie départementale, la manufacture passe bientôt sous le contrôle d’une société par actions dont, sous l’impulsion de la Société populaire, le capital sera souscrit par quelque 300 » bons sans-culottes républicains « .
Ancien surnuméraire à l’Ecole des mines en 1784 et collaborateur d’Hassenfratz en 1785, Alexandre Giroud est la cheville ouvrière de l’entreprise.
Le banquier Claude Perier, l’un des plus gros actionnaires, est choisi comme député de la société auprès du Gouvernement révolutionnaire ; il obtient de la Convention le vote du décret du 1er floréal an II qui donne une existence légale à la manufacture et surtout négocie la cession à la société des usines et bois de la Grande Charteuse et celle de Saint-Hugon (au total plus de 6000 hectares), enjeu essentiel qui conditionne la pérennité de l’entreprise.
Mais l’affaire traîne et finalement échoue à la fin de l’an 111, entraînant la disparition de la manufacture alors même que le haut fourneau de Saint-Hugon a été remis en activité et que les ateliers sont en état d’atteindre un plein régime de production.
Expérience éphémère, la fabrique de fusils de Grenoble n’aura guère donné, selon l’expression de Camille Richard, que des espérances.
The factory barrel or the Carthusians in the storm of the French Revolution monks.
The decree of August 23, 1793 by which the Convention supports the CSP « to establish without delay a weapons manufacturing » raises Isere several initiatives creating a factory guns.
Blast furnaces and hammers sequestered at the expense Fourvoirie to the Grande Chartreuse and Chartreuse Saint-Hugon (near Allevard) produce pig iron and iron; cannons forged Fourvoirie and sticks walnut shaped by artisans low-Dauphine, Grenoble will be mounted in the workshops of the former convent of Minimes which will also machined plates and trim.
Initially managed by a departmental governance, factory soon pass under the control of a corporation which, under the leadership of the People’s Partnership, the capital will be subscribed by 300 « good sans-culottes Republicans. »
Former supernumerary at the School of Mines in 1784 and collaborator Hassenfratz in 1785, Alexandre Giroud is the linchpin of the company.
The banker Claude Perier, one of the largest shareholders, is selected as a member of society with the revolutionary government; he gets the vote of the Convention Decree of 1 Floreal Year II provides a legal existence in the factory and especially negotiating the transfer to the Company factories and wood Grande Chartreuse and Saint-Hugon (in total more than 6000 hectares), a critical issue that affects the future of the company.
But the matter behind and ultimately fails at the end of the year 111, resulting in the disappearance of manufacturing even though the furnace St. Hugon was revitalized and the workshops are able to achieve a full production regime.
Ephemeral experience, factory rifles Grenoble will hardly given, in the words of Camille Richard, as expectations.