En 1868 Antoine Pelloux a obtenu l’autorisation d’exploiter une carrière en vue de produire du ciment naturel.
La famille Pelloux continuera à développer l’entreprise, jusqu’à ce que la concurrence du ciment artificiel devienne trop forte.
Elle sera alors vendue en 1918 mais continuera d’être exploitée jusqu’en 1939.

Cette usine employait alors quatre-vingts ouvriers et fabriquait vingt mille tonnes de ciment par an.
Ce ciment « indécomposable » a notamment été utilisé pour la construction des tunnels de la ligne de chemin de fer Saint-Georges-de-Commiers / La Mure / Corps.
L’enseigne peinte est toujours présente sur la façade du bâtiment des bureaux.
Aujourd’hui en friche, les vestiges de ce site restent particulièrement impressionnants. La longue halle dont les murs sont ouverts par de grandes arcades, les fours, les cheminées, les piles de soutien du plan incliné sur lesquels remontaient les wagonnets.