Historique mines à ND de Vaulx

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

La première date où on parle de mine de charbon remonte en 1261.
Le métier de maistre-mineur est crée par le Dauphin Louis II en 11 avri 1465
Le duc de Lesdiguières travaillant sur les fortifications de Grenoble impose que le charbon provenant des mines des Mottes, Champ, St-Georges, La Mure soit acheminé dans les plus brefs délais afin de grantir la production de chaux nécessaire aux fortifications en date du 1° mars 1640.
La vente du charbon sera facilité dans la vallée par l’ouverture de la route royale de Grenoble à Gap dite « La grande route de Briançon » en 1751.
Chaque propriétaire avait libre droit d’exploiter son sous sol à condition que le charbon qu’il extrayait soit porté au magasin du fermier du seigneur celui-ci payait 3 soles par quintal fourni, les héritiers des droits régaliens étaient le marquis de Villeroy pour la Mure, le baron de Venterol seigneur de la Motte possédant terres à Vaulx ayant droit à tailles, corvées avant la révolution française.
Napoléon à court d’argent pour mener ses guerres, vend les droits d’exploitations du sous sol à de riches bourgeois en contrepartie ceux-ci lui reverse une infime redevance ainsi qu’une somme en argent frais.
C’est ainsi que Mr Dumolard François fera l’acquisition de la concession de Combe Ramis ou Combe Ramuse pour une étendue de 403 h. 40 a. dont l’exploitation s’est poursuivi jusqu’en mars 1927 pour la modique somme de 500F dit-on.
Ces événements se sont passés le 10 brumaire an 14 soit le 1° novembre 1805.
En 1820 on recense 24 voituriers, 38 mineurs occupés à la concession Dumolard François.
En 1834 la concession est concédées à MM. Dumolard frères.
En 1835 au vu du développement de l’exploitation le travail change on voit apparaître des ouvriers mineurs, voituriers de charbon, ouvriers gantiers, ou ouvrières au triage de charbon, ouvrières en ganterie, tisseuses employées aux tissages de Vizille, la population paysanne se transforma en population mixte en majorité ouvrière. .
En 1840 on verra la construction de nouvelles voies de communication ceci entraînera la disparition des veillées d’hiver.
En 1844 la route de Champ à la Motte est rénové ce qui engendrera une redistribution du transport du charbon par les voituriers, avant cette date le charbon extrait à la cote 1100 et supérieur était évacué soit par Pierre Chatel, soit à St Theoffrey à dos de mule à l’entrepôt Raynaud à Petitchat (Petitchet de nos jours) après la construction de la route n°85 de Grenoble à Gap, le reste du charbon empruntait e chemin n°7 La Motte-Laffrey-les Taverdons-les grands prés.
Le charbon extrait était criblé et dépoussiéré sur place dans les galeries mêmes à l’aide de tamis à main, ce travail était effectué par des enfants de 12 ou 13 ans aidant leur père qui lui extrayait le charbon, le fait de faire cette opération dans une espace clos, mal ventilé générait beaucoup de poussières facteur de silicose, à partir de 1855 – 1857 le criblage se fera à l’extérieur sur le razzier de la mine ce qui améliorera lesz conditions de travail.
Il faut dire que le charbon était transporté sur des paniers que l’on traînaient sur le sol donc moins il y avait de stériles à sortir mieux c’était les stériles ne se vendant pas cela représentait une perte nette pour les mineurs.
En 1856 on recense 65 mineurs, 30 voituriers de charbon.

Une chute de la population se produira en 1866 suite à la disparition des mines artisanales au profit d’autres concessions plus industrielle.
En 1881 des ingénieurs civils effectueront une recherche de veines de charbon mais celles-ci resteront vaines, il faut dire que 25 ans se sont écoulés depuis l’abandon des mines artisanales ce qui fait que nombre d’anciens exploitants sont décédés emportant avec eux leurs connaissances du terrains.
L’année 1886 verra la construction de la route Notre Dame de Vaulx à St-Théoffrey toujours existante de nos jours.
L’année 1888 verra l’arrivée du chemin de fer de St-Georges de Commiers à La Mure avec embranchement La Motte d’Aveillans à Notre Dame de Vaulx, ainsi que la construction de la route de la gare.
L’embranchement de de N.D.Vaulx sera ouvert en mai 1889
L’année 1890 verra la construction de la route de Laffrey à La Motte d’Aveillans entraînant la fermeture des entrepôts de Petit Chat et Pierre Châtel, mais relançant l’activité minière ce qui fit croître la population qui travaillait soit aux mines de Notre Dame de Vaulx soit à la Motte d’Aveillans ou elle se rendait avec le train.
La société La Vaulxoise acquis une concession de 540 h. à l’Ouest du ruisseau de Vaulx jusqu’au clocher de Monteynard, le 2 mai 1900 elle effectuera des travaux de sondage afin de localiser les veines de charbon.
L’année 1910 verra la création d’un Cercle des Mineurs.
L’année 1927 marquera la fermeture de la mine de Combe Ramis ou Combe Ramuse celle-ci étant exploité depuis 1805, les filons étant épuisés ou trop petit pour être exploités de manière économiquement rentable sans compter la perte de nombreux hommes à la guerre de 14-18.

Le 12 mai 1936 verra la fermeture du chemin de fer jusqu’à Notre Dame de Vaulx
Pendant la seconde guerre mondiale 1939-1945 la mine rouvrira ces portes afin d’éviter le départ au STO de 41 jeunes gens réfractaires presque en totalité étudiants, employés par l’Union Minière Alpine, le rendement économique sera nul mais cela aura éviter le départ vers les camps de travail de jeunes gens.

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