Galerie reconnaissance des Ruines de Sechilienne

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

Les Ruines de Sechilienne sont une zone d’éboulement connu depuis plusieurs siècles pour ces effondrements.
Mais la zone n’a jamais connu d’éboulements massifs ayant entraîné une obstruction du lit de la Romanche.
Au cours de l’hiver 1985-1986 on assiste à des chutes importantes de blocs alertant les pouvoirs publics.
La zone n’est pas soumise à un glissement mais à une rupture interne progressive entraînant l’affaissement à la désagrégation du massif sur lui-même, ce processus est irréversible et continu.
Ceci est du au retrait il y a 15 000 ans du glacier de la Romanche qui a entraîné une décompression du massif de Mont Sec avec ouverture de fractures et affaissement.
A cela il faut ajouter les phénomènes climatiques eau gel dégel qui contribuent a fragiliser encore plus la zone.
La vitesse de déformation de certaines fractures atteint le chiffre de 1,50 m par an ce qui est énorme, ces vitesses de déformation fluctue au cours des saisons mais aussi au cours de années.
Le CETE de Lyon est en charge d’effectuer le suivi géologique des Ruines pour cela la zone est bardée de capteurs on peut voir des trièdres de visée par radar, des boules jaunes sur des piquets qui sont des cibles de visée pour les satellites GPS, des ronds rouges qui sont des cibles de visée pour la station de géodésie automatique situé en face.

On peut voir aussi des extensomètres, des capteurs piézométriques et des hydromètres.
En 1992-1993 une galerie de reconnaissance de 200 metres de long sera foncé dans le versant des Ruines afin d’étudier la morphologie du versant.

Informations pratiques

Fiche technique
Les Ruines de Sechilienne
Village : Sechilienne
Nom du lieu : Les Rivoirands
Accessible : Non
Type de minerai :
Type exploitation : Galerie de recherche et surveillance
État galerie : Fermé
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires : La zone est interdite d’accès par arrêté préfectoral celle-ci pouvant s’effondrer a tout moment
Coordonnées lat : 45.060736
Coordonnées lon : 5.803288
Numéro de dossier BSS :

Galerie photos

Accessibilité
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Plan de situation

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