Commençons par une définition qu’est ce qu’un locotracteur :
Un locotracteur est un engin moteur, conduit par du personnel sédentaire, dont la puissance est limitée à 225 kW (soit 300 Cv), utilisant une source autonome d’énergie, mis à la disposition d’un établissement pour effectuer des manœuvres ou des dessertes marchandises en ligne.
Il peut également remorquer un train de travaux.
Les locotracteurs étaient divisés en deux catégories :
1ère catégorie : Puissance inférieure à 66 C représentés par les séries Y2200-2300-5100
2ème catégorie : Puissance supérieure de 66 Cv à 300 Cv :représentés par les séries Y6000-7000-7100-7400-8000-8400
Aujourd’hui, les locotracteurs de première catégorie et ceux de la série 6000 ont été déclassés et classés comme gros outillage (LOCMA)
Voilà pour cette définition passons à notre locotracteur qui aujourd’hui est considéré comme un LOCMA.
Mais passons à un petit historique non exhaustif des locotracteurs:
Les locotracteurs en France ont fortement proliféré après guerre tout comme les autorails d’ailleurs lorsque la SNCF décida d’unifier sont parc petits diesels.
Servant à assurer l’intense trafic de wagons isolés, ils prennent alors la place des locomotives à vapeurs de type 030TU, 040TA et certaines séries plus anciennes ainsi que les petites cylindrées diesel YBe (Berliet), BDR, Crochat,…
Ils offriront aux conducteurs CRLO une légèreté dans l’utilisation ainsi qu’une mobilité suffisante pour porter renfort aux gares voisines démunis d’engins moteurs (le pousse wagon à bras d’homme ou le système de traction par cabestan à force animal ou électrique pour les plus modernes était un dispositif très répandu).
L’étude et prototype finaux furent très approfondis grâce aux nombreuses sources constructeur et partant d’une base de locotracteur Crochat (Y 6100) de 1930 au châssis arc bouté.
Les usines Brissoneau, BDR, La Lilloise, Moyse, De Dietrich et Decauville se verront attribuer à chacune une quantité variable de commandes entre 1950 et 1958.
Le parc SNCF totalisera pas loin de 250 unités.
Les moteurs, qui dans un premier temps était fournis par Poyaud, seront tous remplacés par un autre grand de la motorisation ferroviaire Renault 300ch, propulsant à 60kmh le locotracteur par deux régimes de vitesses.
A ce jour il reste encore des Y8000 en motorisation Poyaud d’origine.
La transmission électrique s’effectue de la génératrice principale au moteur électrique de traction.
L’intensité optimale est de 700 Ampères, lors d’une en marche normale et seulement les cas de démarrages le conducteur ne doit pas dépasser 500A.
La transmission du moteur électrique aux deux essieux est réalisés par le biais de chaînes épaisses, ce qui implique une dépose de celles-ci lors d’une demande de remorquage supérieur à 60km/h.
Ces engins disparaissent progressivement du paysage ferroviaire.
Quelques-uns uns toutefois sont réutilisés chez des industriels embranchés assurant les services wagons au quotidien, voir très occasionnel et pour la plupart repeint parfois aux couleurs plus vives.

Let’s start with a definition of what is a jitney:
A locomotive is a locomotive, led by mobile personnel, whose power is limited to 225 kW (or 300 Cv), using an independent source of energy available to an institution for shunting or sideboards goods online.
It can also tow a work train.
The locomotives were divided into two categories:
Category 1: Power less than 66 C represented by the series Y2200-2300-5100
Category 2: Higher Power 66 Hp to 300 Hp: represented by the series Y6000-7000-7100-7400-8000-8400
Today, locomotives first class and those of the 6000 series were downgraded and classified as heavy machinery (LOCMA)
That’s the definition go to our locotracteur which is now considered a LOCMA.
But go to a non-exhaustive history of small locomotives:
The locomotives in France have greatly proliferated after the war as the railcars also when the SNCF decided to unify diesels are small park.
For ensuring the high traffic wagonload, then they take the place of locomotives 030TU type of vapor 040TA and some older series and small diesel engined YBE (Berliet), BDR, Crochat …
They will offer drivers CRLO a lightness in the use and sufficient mobility to bring reinforcements to neighboring stations poor gear motors (pushes wagon man’s arm or traction system capstan animal force or power to the latest was a very common device).
The study and final prototype were very thorough with the many sources manufacturer and therefore a basic locotracteur Crochat (Y 6100) 1930 chassis arc goodness.
The Brissoneau factories, BDR, The Lille, Moses, De Dietrich and Decauville will be assigned to each variable quantity orders between 1950 and 1958.
The SNCF park will total close to 250 units.
The engines, which initially was provided by Poyaud, will all be replaced by another great railway 300hp Renault engine, propelling the jitney to 60kmh by two speed regimes.
To date there are still Y8000 in original Poyaud engine.
The electric transmission is performed in the main generator to the electric traction motor.
The optimal intensity of 700 amperes at a normal activity and only cases of starts the driver should not exceed 500A.
The transmission of the electric motor to the two axles is made by means of thick lines, which implies a removal thereof upon application of higher tow at 60km / h.
These devices gradually disappear from the railway landscape.
However, some of them are reused in industrial sidings ensuring the cars everyday services, even very casual and most often painted in vivid colors.

En voici d’ailleurs un exemple basé sur un châssis de Y6000 c’est un reconstruction faite par la société SAD / Also here is one based on a frame Y6000 example is a reconstruction made by the company SAD.