Carrière marbre noir Sainte Luce

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

Au Lias, appartiennent aussi d’autres marbres de la région, comme les marbres noirs homogènes de Corps et de Sainte Luce (carrières disparues); on sait seulement que celles de Corps se trouvaient au lieu dit Les Ra violes (c’est à dire dans les grands ravinements situés en rive droite du ruisseau de la Salette, au Nord de Corps). Le marbre de Sainte Luce a été employé pour le tombeau de Napoléon Ier aux Invalides ou pour le mausolée de Lesdiguières (actuellement conservé au musée de Gap). Ces marbres sont noir de jais, donc plus foncés et plus unis que celui de Laffrey. Ils proviennent d’un calcaire noir non spathique, à grain très fin, du Lias inférieur.
Tous ces marbres étaient taillés et polis soit à La Mure, soit à N.D. de Mésage où la plâtrerie possédait un atelier annexe de marbrerie.

Un article du Dauphiné Libéré exposé Sainte Luce:

La carrière de Sainte-Luce était autrefois exploitée par la marbrerie de Bon Repos de La Mure, sous la direction de Monsieur Perroncel.
La Légende veut que le marbre noir extrait de Sainte-Luce et poli à La Mure, fut choisi pour la construction du tombeau de Napoléon aux Invalides. En fait la carrière a fourni le bloc de l’autel du tombeau. Un bloc de 5,5 mètres de long, 1,20 m de large et de 0,65 mètre d’épaisseur, pesant dix tonnes, dont le transport jusqu’à La Mure, se fit au terme de plusieurs jours de travaux pénibles et dangereux, avec un attelage de 24 chevaux.
Sur le plan local, on retrouve le marbre sur les colonnes de l’église de Corps et sur les moulures des anciennes maisons bourgeoises de la région. Dans les années 1850, un bloc de marbre noir de Sainte-Luce coûte 250 francs à La Mure et est revendu 500 francs à Paris. C’est à cette époque que Monsieur Astréoud remplace Monsieur Perroncel à la tête de la marbrerie de La Mure, l’une des plus importantes de France.
Progressivement, l’exploitation va diminuer en raison de difficultés d’exploitation et de transport, pour s’arrêter définitivement à la fin du 19e siècle. Elle a fourni aux habitants de Sainte-Luce du travail pendant plus d’une cinquantaine d’années.
Actuellement, le lieu a été consolidé et sauvegardé par Monsieur Grand, adjoint de la commune, mais l’accès est strictement interdit au public pour des raisons de sécurité..

Informations pratiques

Fiche technique
Carrière de marbre noir
Village : Sainte Luce
Nom du lieu :
Accessible : Non
Type de minerai : Marbre
Type exploitation : Carrière a ciel ouvert
État galerie :
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires : La carrière se situe sur un terrain privé interdit d’accès
Coordonnées lat : 44.939060219994424
Coordonnées lon : 5.747376430006113
Numéro de dossier BSS :

Galerie photos

Accessibilité
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