Pour assurer leur besoin en énergie électrique les Houillères du Dauphiné avaient construit 2 centrales thermiques : la Centrale du Villaret en 1920 et équipée de deux turbo alternateurs de 3 Mw chacun. Ses chaudières comme celles des compresseurs d’air brulent du barré. La centrale sera relayée en 1950 par une seconde, dite nouvelle Centrale, qui fonctionnera jusqu’en 1980. Ces 2 centrales ont été démolies entre 1990 et 1996.
La centrale du Villaret était reliée à un réservoir d’eau artificiel, appelé étang des Moutières, via une galerie d’amenée des eaux.
L’étang des Moutières est un réservoir artificiel aménagé pour alimenter en eau la centrale du Villaret. D’une surface approchant 5 000 m2 et d’une profondeur d’eau de plus ou moins 2 m, cet étang est longé sur sa berge orientale par la rivière Jonche. Il est alimenté par une nappe captive et doté d’une surverse à son extrémité Sud-est. Le dépôt sédimentaire qui couvre le fond de l’étang atteint 0, 50 m d’épaisseur moyenne. Cet étang est hydrauliquement indépendant.
Le terrain appartenait à la HOUILLIERE DU BASSIN CENTRE-MIDI (HBCM). Dans les années 60, une partie du terrain est cédée à la société VITTONE qui y exploitait une activité de mécanique générale.
En 1994, la mairie de Susville se porte acquéreur du tènement HBCM et également du tènement VITTONE.
Les concessions de HBCM ont été transférées à la société CHARBONNAGES DE FRANCE par arrêté ministériel du 24/02/2004.
En janvier 1996, une pollution aux PCB a été découverte à la surface de l’étang des Moutières. Son origine a été localisée dans l’ancienne galerie d’amenée des eaux dans laquelle s’étaient écoulés des liquides provenant de transformateurs (non déclarés) au pyralène, stockés en leur temps, dans les bâtiments désaffectés de la centrale du Villaret, par un ferrailleur local exploitant alors le site. La galerie d’amenée des eaux est un ouvrage hydraulique enterré qui permettait d’acheminer l’eau de l’étang des Moutières à la centrale du Villaret. D’une soixantaine de mètres de longueur pour une section voisine de 1 m², cette galerie, en grande partie remblayée, alimentait un puisard cubique,