A l’origine, la gare du Villaret n’était qu’une simple halte, ceci dû au fait de la proximité de la gare du Peychagnard Le Crey. le développement minier change tout cela.
A la date du 27 novembre 1908, la Compagnie des Mines de La Mure prend une importante décision: faire construire une gare à ses frais en lieu et place de la halte de Susville.
A cet endroit il y avait déjà un EP (1).
La compagnie prend à sa charge l’intégralité des travaux mais aussi l’acquisition des terrains. Les coûts d’électrification de la nouvelle gare sont partagés avec l’Etat.
En 1911, il y a seulement le faisceau de voie de chargement des produits charbonniers qui est construit.
L’électrification se fait en 1912, celle-ci étant limitée à une zone bien précise.Elle est réservée à la manœuvre des rames de charbon par les locomotives.Les autres manœuvres se font à l’aide des chevaux.
En 1913, la gare voit le jour mais l’activité prend réellement son essor après la Seconde Guerre Mondiale avec le déclin de la production charbonnière de La Motte d’Aveilans.
Le puits des Rioux à Prunieres est foncé (2) en 1943 tandis que celui du Villaret est creusé en 1948 ou les techniques modernes d’extraction sont mises en œuvre assurant la survie du bassin minier et par là même celui du SGLM (train St Georges de Commiers La Mure)

La gare du Villaret est le centre nerveux des Houillères. C’est ici que les trains sont commandés afin de descendre la quantité de charbon nécessaire à St Georges de Commiers pour répondre à la demande des clients.
Le dernier train part le 18 octobre 1988. Par la suite le faisceau de voie est enseveli dans la précipitation sous les déblais et les gravats.