Galeries de recherche d’or au Perailler

Patrimoine minier

Le musée de la chimie

Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d’or, de charbon, de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d’uranium, etc.).
Elle peut être à ciel ouvert ou souterraine. Dans les années 1980, environ 20 milliards de tonnes de matériaux étaient extraits annuellement des seules mines à ciel ouvert dans le monde dont plus de la moitié des minerais1 alors que plus de six milliards de tonnes de charbon, 1,6 milliard de tonnes de minerai de fer, 190 millions de tonnes de minerai d’aluminium sont présumés extraits du sous-sol par des galeries et puits au début du xxie siècle.
La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière) ; en France, c’est le code minier qui définit cela.

Le site dont nous allons vous parler se situe au lieu dit le Perailler sur la commune de la Moliere.
Mais tout d’abord regardons l’historique du site
En 1852 un gisement d’or est découvert et les premiers travaux sont entrepris par Doriol.
Gueymard signalera la présence de platine en 1853 mais Rolland met en doutes les résultats de Gueymard.
La même année Doriol vend ses droits a Mr de Certeau qui pose une demande de concession qui sera refusée.
Mars 1853 verra l’arrêt des travaux.
De 1853 à 1858 des litiges et des procès opposeront les différents protagonistes de cette affaire.
Le 4 juin 1858 les travaux seront repris par Astreoud.
De 1858 a 1860 celui ci effectua d’importants travaux sur le site.
L’année 1862 verra l’abandon des travaux.
Le 22/11/1956 le CEA fera une analyse des échantillons détenus par Mr Vallet
Le 28/11/1958 une série d’échantillons seront analysées par Minerais et Metaux.
Le 1/05/1960 le Docteur Hollande de la Pharmacie Gambetta a Toulouse enverra une caisse de 25kg de déchets de recherches de 1860 pour étude au scintillometre.
Les travaux de recherches en galeries ont surtout etait realisés de 1858 a 1860 par Mr Astreoud qui fit foncer pas moins de 5 galeries dans la zone de Mas des Rivieres et Graveyson.
Une galerie de 8m avec fer aurifère (pyrite ?)
Une galerie de 12m
Une galerie de 9m avec cuivre gris et fer aurifère (pyrite ?)
Une galerie de 15m
Une galerie de 10m
A ce jour en 2011 l’ensemble de ces galeries est effondré la seule galerie encore ouverte c’est effondré suite à un débordement du ruisseau de Vaulx donc le reportage photo que vous pouvez voir remonte à l’année 2005.
Quand nous nous sommes rendus sur le site nous avons pu identifié que 2 vestiges de galeries avec certitude et 1 galerie encore ouverte.
Dans le conglomérat nous avons vu un probable départ de galerie mais en examinant attentivement la zone nous n’en sommes absolument pas sur en effet celui-ci pourrait résulter d’un marmitage liés au ruisseau de Vaulx.
Il faut reconnaître que ces travaux étant très anciens il ne reste plus grand chose de visible de nos jours si ce n’est une abondante végétation et heureusement la documentation BRGM datant de 1961 ce qui commence aussi a dater.
En effet sur cette documentation est signalé la présence d’une cabane qui n’existe plus que sous forme de quelques pierres éparses de même l’auteur du rapport cite des grattages.
Lors de notre visite du site il est extrêmement difficile de situer ces grattages la végétation ayant amplement repris ces droits le terrain a bougé des glissements de terrain ont recouverts ces traces.
De même les haldes deviennent elles aussi difficilement visibles ayant elles aussi subit les affronts du temps.
Il est à signaler que la zone est difficile d’accès il faut tout d’abord traverser le ruisseau pour accéder aux anciens travaux ensuite on peut remonter à pied sec jusqu’au deux premier vestiges de galeries.
Pour aller en direction des autres vestiges il est nécessaire de remonter en passant par le ruisseau lui même en effet il faut éviter la falaise sur laquelle est sise le château car les chutes de pierres sont très fréquentes donc il faut au maximum éviter de longer la paroi rocheuse.
Cela permet d’accéder au deux derniers vestiges de galeries,
Histoire de pimenter un peu la chose il faut savoir qu’en 2005 les eaux usées de certaines communes  se déversaient dans le ruisseau ce qui donnait un parfum assez subtile par moment.
Aujourd’hui une station d’épuration retraite les eaux usées.

Informations pratiques

Fiche technique
Mine d’or du Perailler
Village : La Motte Saint Martin
Nom du lieu : La Motte les Bains
Accessible : Non
Type de minerai : Or
Type exploitation : Galerie
État galerie : Obturer
Année d’exploitation :
Production :
Commentaires :
Coordonnées lat :
Coordonnées lon :
Numéro de dossier BSS :

Galerie photos

Accessibilité
handicap

Plan de situation
Non communiqué

Waypoints
Non communiqué