Explication de la concession de Serre Leycon/mine de la Montagne :

Situation géographique : Cette concession minière était située dans un secteur isolé et d’altitude élevée, supérieure à 1200 mètres. Son emplacement en zone montagneuse rendait l’exploitation possible uniquement pendant la belle saison et par beau temps, en raison des conditions météorologiques rudes.

Principales galeries d’exploitation : La concession comptait deux galeries principales pour l’extraction des ressources minérales. Il s’agissait de la galerie inférieure et de la galerie du milieu.

Historique d’exploitation : La concession a été créée et ouverte en 1834. Cependant, l’extraction cessa définitivement en 1853, après une période d’activité d’environ 19 ans seulement.

Couches exploitées : Durant cette période d’activité, deux couches géologiques distinctes ont été exploitées au sein de la concession. Il s’agissait de la couche inférieure ainsi que la couche dite « des trois bancs ».

Ainsi, malgré son isolement géographique contraignant, cette concession a permis pendant quelques décennies au 19ème siècle l’extraction de ressources minérales présentes dans deux couches géologiques distinctes, grâce au creusement de galeries d’accès. Mais son activité resta limitée dans le temps en raison de difficultés d’exploitation en altitude.

Explication du grattage n°3 de Serre Leycon :

Nature des travaux :

• Comme les grattages n°1 et n°2, il s’agit probablement d’une tentative d’exploitation à ciel ouvert du premier affleurement de charbon situé au niveau de l’actuelle piste du téléski.
  Le grattage n°3 fait partie de cette série d’excavations superficielles dans le sol.

Disposition :

• Le grattage n°3 est aligné avec les autres grattages, sur une ligne passant par la galerie aval de Serre Leycon.
  Au total, on dénombre au moins quatre grattages distincts ainsi alignés.

Ressource exploitée :

• Tout comme pour les autres grattages, la couche exploitée semble être la même que celle de la galerie du niveau 6 des Boines voisine.

Période supposée :

Il est probable que l’ensemble de ces grattages, dont le n°3, soit antérieur aux deux galeries amont et aval creusées ultérieurement par Ernest Badier sur le même site.
Cependant, aucune preuve formelle n’existe pour confirmer cette antériorité des grattages, qui reste donc une hypothèse.
Ainsi, le grattage n°3 fait partie intégrante de cette série d’excavations visant à exploiter le premier affleurement charbonnier de manière artisanale, probablement avant les travaux de galerie plus conséquents mais sans certitude sur la datation précise.